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Blog de One-shots

Under the rain and the snow, welcome in my world

Création : 14/09/2015 à 07:21 Mise à jour : 24/06/2016 à 09:47

Une goutte de larme figée dans le temps

Une goutte de larme figée dans le temps

Bienvenue à toi.
 
L'½uvre originale, Fairy Tail, sur laquelle se construit la base de mes écrits, appartient à H. Mashima.

Speculous (j'avais une folle envie de speculoos quand j'ai changé de pseudo), auteure, critiqueuse, bouquineuse et bêta-lectrice à ses heures perdues, à votre service !
Ce n'est pas ma première expérience sur Skyrock. C'était une occasion pour moi de revivre mes débuts, de recommencer à zéro, suivant ainsi l'exemple d'une amie qui se reconnaîtra sûrement dans ces quelques lignes. Et oui ! C'est moi, Eavy.

Ce blog sera la maison de quelques petits écrits pour les amateurs de lectures courtes ! La plupart seront des cadeaux ou des dédicaces à des personnes qui me sont chères.

Ce qui me mène au dernier point et sûrement le plus important : je suis contre le plagiat ! Donc quiconque osera plagier un de mes écrits ou un(e) ami(e), verra ma colère s'abattre sur lui / elle. Je trouve ça abject et injuste cette façon ridicule de s'approprier les ½uvres des autres. Il s'agit de vol (vol de cadeau ici en l'occurence).

Choses à savoir :
 
 Kiffs : Ils sont acceptés mais cela ne veux pas dire que tu as lu l'article ! Ils ne sont pas rendus, ce n'est pas une compétition de celui qui a le plus de kiffs.
 
Commentaires : Pas de langage SMS, je ne comprends pas cette langue, navrée. Tu peux venir me parler, je ne mords pas ! Tu peux me répondre sur ton blog, mais saches que je réponds sur le tien, dans la mesure du possible - réf. à ceux qui ne permettent que les commentaires de leurs amis -

Demande d'amis : Je ne suis malheureusement que les blogs qui m'intéressent ou les personnes avec qui je conversent, le nombre d'amis que j'ai m'importe peu.

Pubs & Tags : Je n'accepte pas les pubs (je vous conseille de vous inscrire dans des répertoires pour avoir plus de lecteurs), et je ne fais pas de tags.
 
Dragueurs, Rageurs, Insultes, Racisme & autres : Je n'ai rien à dire à part: Clique sur la croix rouge en haut à droite de votre écran et ne reviens plus !
 
Messages : Je n'ai pas désactivé ma boîte de messages donc tu peux m'en envoyer même si tu n'es pas ami, sauf si tu réponds à un des critères précédents.

Crédits
 
Habillage de moi ( mes talents en graphisme sont monstrueux, je vous l'accorde ) - Tous les crédits de l'image reviennent à Rhads.
Le fond de mon mot de l'auteure est de Bludy-Chu.
Bonne visite.

P.S.: J'aide aussi ceux qui débutent dans l'écriture à mes heures perdues. N'hésite pas !
Tags : Présentation
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#Posté le mardi 15 septembre 2015 17:29

Modifié le vendredi 24 juin 2016 09:41

A la croisée des chemins ...


A la croisée des chemins ...
 
... Tu choisiras la route à prendre, l'écrit à lire.
 
EDIT du 24 Juin 2016 : Une réécriture de Photograph et de Neighbour est prévu pour fin-juillet.

Photograph [ non réécrit et non corrigé ]
Couple surprise
Une jeune lycéenne est confrontée face à un choix particulièrement difficile. Il est temps de mettre fin à ce qui a commencé il y a longtemps déjà.
...
...
Memories [ non réécrit et non corrigé ]
Natsu D. / Zeref D. ( Pour Shuu )
C'était un anniversaire remontant à plus de 400 ans déjà... Il s'en souviendra toujours comme le dernier.
 
 
Sous le parapluie rouge [ non réécrit et corrigé ]
Lisanna S. x Bickslow ( A l'occasion du FairyNoel )
            
Le rouge est la couleur du fil du destin. Le rouge est la couleur de l'amour. Le rouge est aussi la couleur de son parapluie ... 
Lisanna est une jeune fille un peu rêveuse et un brin romantique. L'amour ? Un concept qu'elle ne connaît qu'à travers les films et son entourage. Une pluie et un parapluie rouge peuvent peut-être bien attirer l'attention de son futur prince sur elle.
.
.
Neighbour [non réécrit et non corrigé]
Erza S.x Jellal F. (Pour Miss)
.
Résumé à venir
.
.
Cosplay [en cours d'écriture]
Erza S. x Jellal F. (Pour Maria)
.
Résumé à venir
Tags : Mes écrits
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#Posté le mardi 15 septembre 2015 17:34

Modifié le vendredi 24 juin 2016 09:50

Neighbour


Neighbour


A la meilleure de toutes les Miss,
 
 
Il faisait nuit. Certaines personnes étaient en train de dîner en regardant la télévision, les pieds posés sur la table basse, d'autres encore sortaient en boîte de nuit avec le vain espoir de trouver l'amour de leur vie. Enfin, d'autres rentraient tout juste du travail ou d'un voyage particulièrement long et ne rêvaient que de s'effondrer sur leur lit. C'était le cas d'Erza, une jeune femme à la chevelure rouge écarlate, et surtout très prise par son métier d'hôtesse de l'air.
 
Elle travaillait pour la Fairy Tail Airline également appelée FTA, depuis qu'elle avait décroché son diplôme. C'était une aubaine car elle était orpheline et ne pas avoir de boulot après le diplôme aurait signé son arrêt de mort. Effectivement, l'orphelinat ne la prenait plus en charge une fois la majorité dépassée. La jeune femme avait pu aller en hôtellerie grâce à des petits boulots et des prêts étudiant qu'elle avait, aujourd'hui,  presque fini de rembourser. Désormais, elle subvenait largement à ses besoins avec sa paie, ce qu'elle méritait amplement avec toutes les heures de travail qu'on lui attribuait.
 
A l'entretien d'embauche, Makarov Dreyar, PDG de la très florissante FTA, lui avait demandé s'il y avait quelqu'un qui l'attendait chez elle, une famille, un petit-ami peut-être. Bien sûr, Erza avait répondu non – ce n'était pas son genre de mentir. Résultat, elle pouvait partir des mois à l'étranger  pour son travail sans que cela ne pose de problème à personne donc on lui avait attribué les plus longs voyages. Ce que ses pieds appréciaient peu, ils étaient chaussés de talons à longueur de journée. Mirajane, une autre hôtesse, lui avait donné des pansements anti-ampoules à son arrivée. Depuis, il y en avait toujours un paquet dans sa sacoche.
 
Erza descendit du bus, traînant sa valise derrière elle. Elle s'engagea le long d'une rue entourée d'immeubles modernes et blancs. On entendait des rires à travers les fenêtres entrouvertes, pour savourer la brise nocturne de ce début de printemps. C'était dans ces moments que la rousse se sentait un peu seule. Pas de famille, juste des amis qui étaient avec les siens en ce moment. Par exemple, Natsu était venu chercher Lucy Heartfilia bientôt Dragneel – Erza serait une de leurs témoins – et la fratrie Strauss était venu accueillir l'aînée Mirajane après l'épuisant voyage vers le Brésil.
 
Finalement, notre protagoniste s'arrêta devant une résidence. Elle tapa le code de la grille noire avant d'entrer dans le carré d'immeubles tout aussi neufs les uns que les autres. Elle prit une allée entourée de petits lampadaires. Le temps qu'Erza prit pour arriver devant la porte vitrée, une demi-douzaine de grains de sable était rentrée dans ses chaussures et les rendait encore plus inconfortables qu'elles ne l'étaient déjà.
 
Si ses yeux auraient été des lasers, ses escarpins bleus marine ne seraient plus de ce monde – et sa chef Ultear s'en arracherait les cheveux. Oui, cela ferait un spectacle très intéressant de voir sa supérieure fulminer et trépigner sur place. Erza aimait les chaussures à talons. Mais les porter toute la journée, le sourire aux lèvres, tout en accourant quand un client avait besoin d'aide était une chose différente que de les mettre pour aller à une fête.
 
Quand la jeune femme pénétra dans le hall, elle se dirigea vers sa boîte aux lettres où elle trouva une dizaine de lettres et des publicités pour la plupart sans intérêt. Soupir. Elle verrait tout ça demain matin. Un bâillement sonore s'échappa de sa bouche et la rousse s'étira avec la souplesse d'un chat. Une bonne nuit de sommeil et elle serait de nouveau au top de sa forme !
 
Erza prit l'ascenseur pour arriver jusqu'au troisième étage. Tout en tirant son bagage derrière elle, elle sortit de l'élévateur. Quelque chose clochait... Il n'y avait pas de lumière qui s'alluma dans le couloir. Mais que faisait ce détecteur de mouvement ? Elle marcha un peu dans l'attente que la lumière s'allume, mais non ! Toujours rien. La jeune femme en toucherait deux mots au technicien - le lendemain seulement.
 
Par manque total de chance ou par acharnement du destin, son appartement se trouvait au bout du couloir après un tournant, à droite. En pestant, la Scarlet s'appuya sur le mur d'une main pour avancer. Des imbéciles auraient-ils enlevés l'ampoule pour la ramener chez eux –comme l'avait fait ses voisins dans son ancien domicile ? Ou bien serait-ce un fil qui aurait sauté ? Réfléchir l'aidait à rester éveillée. Totalement plongée dans ses pensées, elle se prit de plein fouet un obstacle en bifurquant à droite. Déstabilisée sur ses talons, la rousse recula mais se prit les jambes dans sa valise, et tomba à la renverse, le souffle coupé. Mais qu'est-ce que c'était, nom d'un chien ? La malle à roulettes avait amortie sa chute mais elle aurait un vilain bleu au bas du dos.
 
Une porte à sa gauche s'ouvrit et elle vit une silhouette assez grande s'approcher d'elle.
 
« Est-ce que vous allez bien ? demanda une voix inquiète, je suis profondément confus mais il semblerait que mes dépanneurs aient laissés le reste de mes affaires sur le pas de ma porte alors que je prenais ma douche.
- Ce n'est rien, répondit l'hôtesse de l'air, derrière les mèches de cheveux qui s'étaient échappées de son chignon. »

Bizarrement, il n'avait pas de lumière dans le hall d'entrée de cette personne. Une lampe était juste allumée au bout du couloir, dans ce que la jeune femme supposa être le séjour. La lumière diffuse et ses mèches ne lui permettaient pas de discerner les traits de son interlocuteur. En voyant la jeune femme regarder chez lui, le jeune homme –c'était une voix d'homme ou Erza avait les oreilles bouchées- lui tendit sa main.
 
« Ah, désolé, je ne me suis pas présenté, je suis le nouveau voisin... »
 
Sa voix fut couverte par un nouveau bâillement de la rousse. Celle-ci rougit et s'empressa d'attraper sa main pour se relever. Elle lissa les plis de sa jupe bleue, gênée à son tour.
 
« Navrée, s'excusa-t-elle, en se penchant pour ramasser sa valise et ses lettres, je suis assez fatiguée et avec cette lumière qui ne marche pas... Bienvenue en tout cas, je vous aurai réservé un meilleur accueil dans d'autres conditions mais aujourd'hui n'est pas le bon jour. »
 
En terminant sa phrase, elle se redressa et regarda son nouveau  voisin. Il portait un peignoir et ses cheveux se trouvait sous une serviette – il se les essuyait en même temps. Un tatouage rouge ornait le côté droit de sa joue et un sourire –qu'elle trouva irrésistible- étirait ses lèvres. Le jeune homme lui paraissait très familier.
 
« Je ne vais pas vous retenir plus longtemps alors, bonne nuit ! »
 
Erza essayait de mettre un nom sur sa voix, en vain. Son voisin avait déjà saisi les cartons restants et dans un dernier sourire refermait sa porte tandis qu'elle ouvrait la sienne juste à côté. En pénétrant dans son domicile, une odeur de renfermé lui monta au nez et ses pensées sur le jeune homme cédèrent à une irrépressible envie d'air frais. Elle ouvrit celle du séjour avant de se verser un verre d'eau qu'elle posa sur la table basse. Et Erza sombra.
 
Ce fut ainsi que l'hôtesse se réveilla : la fenêtre grande ouverte, le verre d'eau plein, des courbatures monstres et surtout une impression de se geler dans son chemisier. Elle frissonna avant d'éternuer violemment. Une migraine persistante apparut quand la rousse se redressa sur son canapé. Jurons. Il ne manquait plus qu'elle attrape froid. Elle referma d'abord la fenêtre avant d'aller se débarbouiller et d'enfiler un épais pyjama. La jeune femme se sentait plus faible que jamais, elle savait qu'elle aurait besoin que quelqu'un lui achète des médicaments –elle ne se sentait pas d'attaque pour aller à la pharmacie.
 
Erza décida donc d'appeler Mirajane. C'était celle qui habitait le moins loin et elle avait en plus de l'expérience pour prendre soin des gens. La blanche arriva assez rapidement.
 
« Tu as une mine à faire peur, Erza. »
 
C'était aussi l'une des rares personnes qui pouvaient lui dire ce genre de choses. Natsu par exemple, aurait reçu son poing en pleine face –aussi faible soit-elle, un coup de poing restait un coup de poing.
 
« Va vite te recoucher, lui ordonna la Strauss, je vais aller acheter des médicaments.
- Les clés sont sur la table, merci Mira, remercia la Scarlet, avant de disparaître sous une montagne de couette pour un sommeil réparateur. »
 
***
 
Il fallut cinq jours pour qu'Erza se remette de sa fièvre et soit de nouveau sur pied. Certains de ses amis étaient passés, peu soucieux d'attraper ses microbes –même si finalement elle les avait menacés de les chasser à coup de balai s'ils continuaient à lui traîner autour quand elle éternuait ou toussait. A la fin du cinquième jour, la Scarlet sortait de la douche lorsqu'elle vit un bouquet de roses rouges et une lettre sur la table à manger. Mirajane, fidèle à elle-même, se trouvait derrière les fourneaux et préparait à manger à la rousse avant de s'en aller.
 
« Mira, qu'est-ce que c'est que ça ?
- Un bouquet de fleurs et une lettre, je ne savais pas que tu avais des admirateurs secrets, s'exclama son amie, des étoiles dans les yeux. »
 
Erza se tapa le front. Il était inutile d'essayer de raisonner l'aînée des Strauss quand elle était comme ça. Une réincarnation de Cupidon, cette femme !
 
« Mais de qui viennent-elles ? demanda le rousse.
- De ton nouveau voisin, tu ne m'avais pas dit que tu en avais un d'ailleurs, et si beau ! répondit la blanche, un sourire de conspiratrice aux lèvres. Il y a une carte avec les fleurs, je ne l'ai pas lu quand tu n'étais pas là mais... tu pourrais la lire et me dire de quoi elle parle ? »
 
La Scarlet ne se gêna pas pour lui lancer un regard assassin –qui n'eut aucun effet mis à part de la faire sourire encore plus. Effectivement, il y avait une carte au milieu de tout ce rouge. Elle la lut.
 
Je ne sais pas trop quoi dire mis à part te souhaiter un bon rétablissement. J'ai entendu dire que tu étais malade. En espérant que tu guérisses rapidement,
J.J. Fernandes

Gros blanc... Puis les questions survinrent dans l'esprit de la jeune femme. Mais depuis quand ils se tutoyaient ? Etait-il un psychopathe qui l'espionnait ? Ils ne se connaissaient même pas ! Même si Erza avait une impression de familiarité, cela ne voulait rien dire. Et puis finalement, pourquoi lui offrir un bouquet de roses rouges ? Laisser un petit mot aurait suffi. A moins que... il n'avait pas eu le coup de foudre pour elle, si ? La rousse s'y connaissait très peu en amour, voire pas du tout. Cela ne pouvait être possible, voyons ! Le coup de foudre n'arrivait que dans les films ! Le soir de son retour restait un peu flou dans sa tête. Une main chaude et ferme, et une voix grave et viril, voilà tout ce dont elle se souvenait avec son tatouage rouge et son sourire.
 
« Alors ? Ça dit quoi ? »
 
Totalement absorbée par ses pensées, Erza en était même arrivée à oublier la présence de Mirajane.
 
« Pas grand-chose, juste qu'il me souhaite un bon rétablissement, marmonna-t-elle encore confuse. 
- Vous vous connaissez ?
- Non, non. On s'est juste croisés le soir de mon retour. »
 
La blanche regarda par-dessus son épaule comme pour vérifier que c'était tout. Pourtant, elle n'en fut pas le moins du monde déçue. Au contraire, elle sourit. La rousse ne comprendrait jamais ce qui passait dans la tête de son amie. Cette dernière prit son téléphone avant de taper à toute vitesse des mots dessus.
 
« Aha ! s'exclama-t-elle finalement. Regarde !  »
 
Une page du réseau social Earthland s'affichait sur l'écran de l'appareil. La blanche ne manquait pas de cran, c'était le profil de son voisin... Jellal Jycrain Fernandes et il ne lui était pas inconnu.
 
***
 
Un peu plus tard dans la soirée, quand le dîner fut avalé et Mirajane partie, Erza se décida à aller sonner chez son voisin, ledit Fernandez. Une minute s'écoula, puis deux avant que celui-ci ne vienne lui ouvrir. Cette fois-ci, il semblait se réveiller. Un T-shirt à manches longues noires, un jogging taille basse et les cheveux en bataille. Il sourit en la voyant et ses yeux sombres s'éclairèrent.
 
« Bonsoir, je vois que tu es guéri.
- Bonsoir, et bien, oui, je suis sur pieds. Merci pour les roses.
- Pas de soucis, ça me fait plaisir. »
 
Elle continua à le fixer, la mine impassible et lui à afficher son sourire –elle pouvait le voir à présent- taquin. Toute cette scène lui rappela  une autre qui s'était déroulée bien des années avant, quand ils étaient encore des collégiens.
 
Elle était tombée malade et n'avait pas pu aller à l'école. Son meilleur ami à l'époque, mais aussi le garçon pour lequel elle avait un faible, était alors venu la voir à l'orphelinat pour lui apporter les cours et étonnamment, des fleurs. La jeune fille qu'elle était, s'était alors vu le remercier de cette façon, à la mode dure-à-cuire et lui, lui avait répondu de la même manière qu'aujourd'hui. A l'époque, elle avait trop peur qu'il remarques son béguin pour lui, donc elle avait la plupart du temps feint l'indifférence.
 
« Ça fait longtemps, Jellal, murmura-t-elle finalement. »
 
Il l'entendit malgré tout.
 
« Tu m'as manqué, Erza. Je t'ai reconnu, la dernière fois mais il me fallait une confirmation. (Il sourit.) Et quand j'ai vu ton nom de famille sur cette lettre, je me suis dit sans aucun doute que je t'avais retrouvée. 
- Quelle lettre ? demanda la rousse en fronçant des sourcils.
- Viens, entre. Je ne vais pas te laisser attendre dehors pendant qu'on parle. »
 
Cela faisait très étrange à Erza de pénétrer chez lui. Tout était bien rangé même si quelques cartons traînaient. Mais surtout ce qui la troublait le plus, c'était de le voir, vraiment – pas couchée sur le sol, les yeux embués de fatigue – mais vraiment, face-à-face. Il était beaucoup plus grand que dans ce souvenir –entre le collège et la vingtaine, le fossé était grand, le contraire l'aurait étonné. Il était encore plus beau si possible, ses cheveux bleus avaient poussés et rebiquaient dans tous les sens et son corps était plus mûr et viril.
 
Ils s'asseyèrent l'un à côté de l'autre sur le canapé et le bleu lui tendit une lettre. L'invitation officielle pour le mariage de Lucy et Natsu ! « Erza Scarlet » était écrit dans une belle écriture calligraphique.
 
« Je voulais te la rendre en mains propres, lâcha Jellal. »
 
Elle se tourna vers lui, surprise. Il aurait pu la donner à Mirajane ou la glisser dans sa boîte aux lettres. Mais ce fut une toute autre parole qui sortit de sa bouche.
 
« Je pensais que tu m'avais oublié quand j'ai changé d'orphelinat et de collège, lui dit l'hôtesse de l'air. 
- Et bien non, jamais. Tu comptais beaucoup pour moi, Erza et encore aujourd'hui, je n'en reviens pas de t'avoir retrouvé. 
- Moi non plus. C'est...
- Surprenant ? Fou ? Incroyable ?
- Voilà. C'est incroyable.»
 
Et elle lui sourit d'un sourire doux et tellement rayonnant à la fois qu'il sentit le rouge lui monter aux joues. Si ses amis le voyaient, lui, le mystérieux Jellal rougir, ils en tomberaient tous à la renverse. Mais il ne pouvait s'en empêcher. Elle avait toujours eu cet effet sur lui.
Erza était son premier amour, il l'avait perdue et l'avait profondément regretté mais aujourd'hui, il se pourrait que ses sentiments soient inchangés, même après tout ce temps.
Il l'avait retrouvée, il n'allait plus la laisser repartir, foi de Jellal.
 
***
 
C'était jour de fête. Lucy et Natsu s'étaient unis par les liens du mariage et semblaient plus heureux que jamais. Ils tournoyaient au milieu de la piste avec les autres couples, ils étaient resplendissants. Un autre couple se démarquait aussi des autres ce soir-là. La jeune femme à la longue chevelure écarlate relevés en chignon haut, valsait au bras d'un très beau jeune homme au tatouage rouge à l'½il. Ils s'accordaient parfaitement ensemble et leurs sourires éclatants étaient le reflet de celui de l'autre.  C'était sûrement grâce à la bague qui brillait au doigt des deux jeunes gens et au bouquet de la mariée que la rousse avait rattrapée plus tôt dans la soirée.
 
Neighbour
 
Je vais éviscérer cet ordinateur, je vais l'ouvrir à coups de marteaux, je vais lui arracher tous ses fils avec un rire diabolique et je vais y mettre le feu avant de le balancer par la fenêtre... Enfin trêve de bavardages ! Je lui règlerai son compte plus tard.
 
Joyeux anniversaire à la plus merveilleuse et fantastique des Miss que cette planète n'ait jamais portée, ma Miss à moi, MissGogoow !!! <3<3<3

Je suis désolée de le poster aussi tardivement mais l'ordinateur faisait des siennes. Sinon je tenais à te dire combien je t'aime (très fort, très fort), et à quel point tu es formidable ! <3 Non, vraiment, je t'assure, je ne vois pas mon aventure Skyrock sans toi; Skyrock sans toi, ça n'existe pas. J'ai tellement l'impression que tu es là depuis le début et je suis vraiment chanceuse de t'avoir rencontrée au concours de Manga-Dragnir !
 
Mon écrit ne te mérite pas (et non, l'inverse). Je suis insatisfaite du résultat... Il n'est pas corrigé aussi. J'essaierai de t'en réécrire un autre si j'ai le temps !
 
Miss, tu es une fille géniale ! Je ne te remercierais jamais assez pour ton amitié et encore joyeux anniversaire à toi !!! J'espère que tu as passé une excellente journée ! Je t'aime <3
 
P.S: Miss, as-tu cru que j'allais me contenter de t'envoyer un cadeau Skyrock ? xD
 
 
 
 
Tags : One-shot, Avec pairing, Joyeux anniversaire Miss <3, Mes écrits
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#Posté le dimanche 24 avril 2016 17:36

Sous le parapluie rouge

 
 
Sous le parapluie rouge
Image de Blanania
 
La sonnerie retentit, son strident se propageant à travers les couloirs blancs de la Fairy Academy. Ceux-ci, toujours animés par les rires et les cris des élèves, étaient vides. Rares étaient ceux qui terminaient à 18 heures. Lisanna faisait partie de ceux-là à cause des différentes options qu'elle avait prises cette année. Et elle ne le regrettait pas malgré les horaires de folie que présentait son emploi du temps. La professeure termina sa phrase d'un «  Au revoir » chaleureux et prit ses dossiers et sa tasse avant de quitter la salle en première. Les lycéens rangèrent leurs affaires en bavardant gaiement, certains s'étiraient même ! La blanche les salua, son sac sur le dos, déjà prête. Elle franchit la porte et prit le chemin des casiers où étaient rangées les chaussures des élèves.
 
« Lisanna ! »


Une jeune collégienne, comme en témoignait son uniforme, courait vers la Strauss. Elle s'arrêta, essoufflée devant elle et se pencha pour reprendre son souffle.
 
« Tu viens de terminer, Wendy ? s'enquit la lycéenne.
- Ne t'inquiète pas, je n'ai pas attendu aussi tardivement à cause de toi, rassura la petite bleue, j'aidais Roméo avec ses devoirs.
- Oh ! Notre petite Wendy aurait-elle trouvé l'élu de son c½ur ? la taquina la plus grande, avec un air de conspiratrice.
- Non, non ! balbutia la bleue en rougissant, c'est juste un ami, on s'entraide ! Il n'y a rien d'autre, je t'assure ! Je voulais te rendre ton parapluie, merci de me l'avoir prêté l'autre jour ! »


Wendy lui tendit le dit-parapluie et fit une petite courbette.
 
«  J-je dois retourner chercher mes affaires, à la prochaine Lisanna ! »


Elle s'éloigna rapidement, toujours gênée, en esquissant un signe de la main vers la blanche.
 
« Au fait ! s'écria la benjamine des Strauss, assez fort pour que son amie l'entende malgré la distance, tu es aussi rouge que mon parapluie ! »


Elle vit Wendy s'engouffrer dans les toilettes, un brin paniquée. Un petit rire lui échappa. La petite bleue était vraiment trop attendrissante !
 
Lisanna reprit son chemin vers les casiers et une fois arrivée, ouvrit son casier frappé du numéro 327. Le hall était aussi vide que les couloirs. Elle enfila ses nouvelles tennis en tissu, idéales pour cette fin de printemps. Qu'est-ce qu'elles étaient confortables ! Cela changeait de ses vieilles baskets qui prenaient sûrement la poussière au fond de son placard à présent. La blanche sortit du bâtiment. Il y avait une allée goudronnée qui donnait sur les imposantes grilles noires de l'académie. Le chemin était entouré d'une pelouse où pointaient par-ci par-là les premières pousses de fleurs. Un spectacle tout de même terni par les lourds nuages gris qui défilaient paresseusement au-dessus de sa tête.
 
La Strauss sortit machinalement son téléphone de son sac et aperçut qu'elle avait manqué un appel. En appuyant sur quelques touches, une jolie blonde au visage souriant apparut sur l'écran tandis que Lisanna approcha le téléphone de son oreille, tout en marchant. Au bout de quelques sonneries, la personne décrocha :
 
« Allo ? Lis' ? Tu as terminé ?
- Oui, je viens de terminer, je suis en train de rentrer là. Alors ? Tu as trouvé ?
- Je suis allé dans tous les restaurants du centre commercial mais ils ont tous des réservations pour ce jour-là, à croire que tout le monde s'est passé le mot pour nous mettre des bâtons entre les roues ! Argh ! pesta la blonde.
- Mhmm, acquiesça Lisanna en proie à une profonde réflexion »


Elle entendait des bruits de voiture et de klaxons de l'autre côté du téléphone, son amie devait sûrement être en train de marcher elle aussi.
 
«  On n'a épuisé toute la liste des endroits où aller, que faisons-nous ? Il ne reste qu'une semaine !
- Je pense qu'on va devoir revenir à notre idée de départ, avec le café Fairy Tail, mais c'est à l'autre bout de la ville, juste à côté de chez lui ... je ne sais pas si c'est une bonne idée, Lucy ...
- Je l'emmènerai assez loin pour que tu t'occupes de tout préparer, compte sur moi ! »


Une goutte tomba sur le bras de la blanche, et bientôt fut suivie par deux autres. Une fine pluie ne tarda pas à tomber.
 
«  Ah mince il commence à pleuvoir, constata la Heartfilia de l'autre côté du combiné, on se rappelle plus tard ? Il faut que je me rende chez Biska pour garder Asuka ce soir. Bye !
- D'accord, à toute ! »


Une fois l'échange terminé, Lisanna se dépêcha d'ouvrir son parapluie. Celui-ci déploya comme une fleur, sa corolle rouge tirant vers le rose, protégeant son propriétaire du déluge qui avait commencé. La Strauss devait se rendre à la station de métro la plus proche étant donné qu'elle avait manqué le dernier bus scolaire. Elle s'engagea dans une rue où pullulaient les temples et les commerces mais elle était la seule à marcher sous la pluie qui était entre-temps, devenue plus forte. Bien sûr, elle aurait pu s'arrêter sous l'un des auvents avec les nombreuses personnes qui attendaient que ça se calme mais Lisanna devait rentrer aider Mirajane, sa s½ur, avec le café. C'était le rôle d'Elfman en temps normal, mais le frère Strauss avait un rendez-vous avec sa petite-amie, Evergreen. Ils s'étaient tournés autour pendant de longs mois et enfin ils étaient ensemble ! Une victoire pour les s½urs Strauss – surtout pour Mirajane en fait – qui avaient tout fait pour les caser ensemble.
 
Si Natsu et Lucy sortaient ensemble aujourd'hui, c'était également grâce à Mirajane – un véritable petit Cupidon qui prenait son rôle très à c½ur. C'était d'ailleurs, l'anniversaire du rose qui approchait à grand pas et la petite-amie, Lucy et la meilleure amie, Lisanna, avaient décidé de faire équipe pour organiser une fête pour les 16 ans du jeune homme. Elles s'entendaient très bien, contrairement à ce que disaient les rumeurs tordues sur leur soi-disant rivalité.
 
« Ah ! »


Perdue dans ses pensées, notre protagoniste avait marché dans une des flaques qui s'accumulaient à grande vitesse sur le trottoir irrégulier. Mettre des chaussures en tissu les jours de pluie n'était sûrement pas l'idée du siècle. Lisanna grimaça en sentant ses chaussettes devenir humides et collantes. Ce qu'elle pouvait détester les jours comme ça !
Sur le reste du trajet, elle se concentra sur les flaques qu'elle prit soin de contourner tandis que ses orteils devenaient engourdis.
 
«  Un déluge ! pensa-t-elle en sautant par-dessus de l'eau »


Elle atterrit dans une petite mare, elle avait mal calculée sa trajectoire. Lisanna se retint d'hurler sa frustration au monde entier – il n'y avait personne pour l'entendre d'ailleurs – ses chaussettes lui collaient au mollet come une deuxième peau et elle avait une furieuse envie de les enlever. A présent, elle se trouvait dans une petite rue entouré de maisons, d'arbres et de murets. Le nez toujours dirigé vers le sol, elle trébucha. Comment peut-on trébucher lorsqu'on regarde le sol ? Tout simplement, en concentrant son attention sur les surfaces brillantes noires, les flaques, au point de ne pas faire attention à ce qui nous entoure. La Strauss se retourna pour voir le bâton, la marche peut-être qui avait failli la faire tomber et son regard tomba sur une barre métallique enfoncé au sol : un rail. Un rail ? Elle releva prestement la tête, son parapluie toujours au-dessus de sa tête.
 
Deux phares se rapprochaient rapidement, un bonhomme rouge clignotait, la jeune fille eut le temps de faire le lien avec les trains et sa mort prochaine avant de se faire violemment tirée en arrière.
 
Il n'y a que dans les films où la personne qui sauve l'héroïne d'une mort certaine lui demande d'une voix douce si elle allait bien et ensuite, la prenait dans ses bras. Ici, un jeune homme qui faisait bien une  tête de plus qu'elle, avait lâché son bras pour se tenir l'½il en gémissant. Il s'était pris un coin du parapluie en la tirant en arrière et jurait comme un charretier.
 
« Je suis désolée ! Vraiment désolée ! Est-ce que vous allez bien ? Pouvez-vous encore me voir ? s'inquiéta la blanche, toute fureur contre la pluie disparue.
- Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? grogna le jeune homme, t'as failli me transpercer l'½il avec ce machin, baby ! Et puis, si j'avais su qu'en guise de reconnaissance pour t'avoir sauvé la vie, tu me donnerais un coup de parapluie, je me serais abstenu. 
- Je suis vraiment désolée ! s'excusa Lisanna, merci de m'avoir tiré de là. »


Le lycéen – il n'était guère plus âgé qu'elle si on regardait bien – avait les cheveux, bleux, plaqués contre son front et ses oreilles à cause de la pluie. Un tatouage noir ornait son front – une étrange bonhomme noir – et mettait en valeur ses yeux verts saisissants. Il était trempé de la tête aux pieds. Ses joues rouges témoignaient d'une course. Une seule personne de son lycée collait avec ce visage.
 
«  Tu es Bickslow ?
- Ah ! Je vois que tu connais mon nom, baby ! déclara son sauveur en se redressant, un ½il à demi-fermé, par contre je ne vois pas qui t'es.
- Lisanna, Lisanna Strauss. On va au même lycée.
- Strauss ? Comme Mirajane Strauss ? Oh, tu es la benjamine, je m'en souviens maintenant ! Laxus en avait parlé.
- Laxus ? répéta la jeune fille, perplexe, pourquoi parlerait-il de moi ?
- Ah ça, je ne peux pas te le dire, baby, c'est à propos de ta s½ur. D'ailleurs je devrais lui dire que tu as des tendances suicidaires.
- Ce n'était pas intentionnel ! Je ne faisais pas attention, je ne suis pas suicidaire ! se défendit la Strauss. Et puis, qu'est-ce que Laxus ... »


Bickslow se pencha et posa sa main sur la bouche de Lisanna pour la faire taire. Il se rapprocha tellement d'elle que la blanche pouvait sentir son haleine mentholée, et il souria, goguenard.
 
« Tu parles trop, baby ! Je risquerai d'avoir des ennuis si tu continues à me faire les yeux doux pour avoir des informations sur Laxus. »


Lisanna prit un air outré et en vengeance, pencha son parapluie pour que l'eau qui s'était posé dessus, coule dans la nuque du lycéen. Le bleu recula vivement – se mouillant plus qu'il ne l'était déjà. Cependant, il ne semblait pas en rogne contre la jeune fille qui avait laissé échapper un petit rire. Au contraire, il affichait toujours son sourire. Ils se regardèrent, droit dans les yeux, silencieux. Bleu lipide contre vert lumineux. La blanche se détourna vers l'autre côté des rails.
 
« Tu pars de ce côté ? demanda-t-elle sans le regarder, en désignant le chemin en face,
- Théoriquement oui, répondit-il, mais j'attendais qu'il arrête de pleuvoir pour rentrer. Mes plans ont changés quand une certaine personne s'est jetée sur la trajectoire d'un train.
- Je ne me suis pas ... commença Lisanna »


Elle s'arrêta dans sa tirade en voyant qu'il la taquinait. Un petit sourire étira le coin de ses lèvres suite à cette constatation.
 
«  Alors, rentrons ! »


En le voyant sous la pluie, aussi trempé que si on l'avait jeté dans la piscine tout habillé, la Strauss ne put s'empêcher de lui trouver un air de chat errant. Elle tendit vers lui son parapluie, l'abritant du déluge. Ce n'était pas chose aisée car elle devait se mettre sur la pointe des pieds. Il haussa ses sourcils bleus, ce auquel elle répondit par un regard qui lui disait de ne pas commenter.
 
Bickslow prit le manche du parapluie rouge, la jeune fille refusa de lâcher prise.
 
« Je ne veux pas passer tout le trajet du retour courbé pour avoir la même taille que toi, baby ! Et toi, tu ne veux sûrement pas le passer sur la pointe de tes pieds. »


Lisanna rougit et laissa faire le jeune homme. Ils se serrèrent sous l'ombrelle et traversèrent les rails en direction de chez eux. De loin, on aurait pu penser qu'ils étaient en couple tellement ils étaient proches. La blanche essayait de cacher sa gêne, elle n'avait jamais partagé son parapluie avec un garçon, pas même Natsu – celui-ci préférait courir sous la pluie.
 
Arrivés devant la gare, Biskslow lui rendit son parapluie. Son gilet noir lui collait au corps, tout comme son pantalon mais la pluie se calmait petit à petit.
 
«  Merci pour le train, dit la Strauss, je t'en suis très reconnaissante d'avoir couru sous la pluie pour me tirer de là même si on ne se connaissait pas. »


Elle regardait ses chaussures qui couinaient comme des souris à chaque pas. Elle lui adressa un dernier sourire avant de se diriger vers les tourniquets.
 
«  Attend ! Mais comment tu sais que ... 
- A demain ! lança la blanche en agitant sa main. »


Une seconde plus tard, elle avait disparu dans la foule.  Bickslow esquissa un sourire avant de tourner les talons pour rentrer, les mains dans les poches.
 
***
 
«  Je suis rentrée ! déclara la benjamine des Strauss en s'empressant d'enlever ses chaussures trempées.
- Lis' ? C'est toi ? »
 
Sa s½ur aînée apparut sur le seuil de l'escalier qui descendait vers le café. Elle était vêtue  du tablier de serveuse – qu'elle portait très bien.
 
« Je vais me laver et je descends, dit Lisanna. »


Une fois dans sa chambre, elle prit de nouveaux vêtements et s'enferma dans la salle de bain. Elle ressassait encore ce moment où elle avait failli être écrasée et son sauvetage par Bickslow lorsqu'elle en sortit. Elle se faisait deux couettes lorsque son téléphone émit un bip sonore. Sûrement un message de Lucy.
 
Lisanna lut le message, et à la fin elle répondit à toute vitesse car Mirajane, qui avait sûrement entendu le sèche-cheveu s'éteindre, l'appeler. Elle glissa le téléphone dans une des poches de son tablier avant de descendre.
 
De : Numéro Inconnu
A : Lisanna Strauss 
--- Salut baby ! C'est une habitude pour toi de laisser les gens en plan quand ils te posent une question ?
 
De : Lisanna Strauss
A : Numéro Inconnu 
--- Comment as-tu eu mon numéro ?
 
De : Numéro Inconnu
A : Lisanna Strauss 
--- Et aussi de répondre aux questions par des questions ? Je l'ai demandé à Laxus.
 
Derrière le comptoir, la benjamine des Strauss avait les joues un peu rose après avoir lu ce dernier message.
 
 
Sous le parapluie rouge

 
 
Un one-shot dédié à Mimie dans le cadre du FairyNoel ! Joyeux Noël Mimie !!! Joyeux Noël à tous ! ( un peu en retard )
Il n' y a pas grand-chose à dire, il n'est pas corrigé, ni réécrit donc pardonnez d'avance les fautes et tournures de phrases incorrectes.
 
Sinon, qu'en avez-vous pensé ? Etait-il bon ou mauvais ? Trop niais ? Laissez donc votre avis dessus !
 
En espérant qu'il vous ait plu !
Tags : One-shot, Mes écrits, Avec pairing, Joyeux Noël Mimie !
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#Posté le dimanche 17 janvier 2016 08:52

Modifié le dimanche 17 janvier 2016 09:11

Memories

Memories
 
 
A Shuu,
 
 
 
Il courait, écartant les gens de ses bras et s'excusant rapidement lorsqu'il avait le malheur de les bousculer. Un rire résonna joyeusement devant lui, il y était presque ! Zeref voyait déjà sa petite silhouette mais elle semblait toujours lui glisser entre les doigts. Alors il augmenta la cadence, il savait déjà où est-ce qu'ils allaient. L'adolescent remonta prestement sa toge et suivit la chevelure rose de son frère vers le marché.
 
Natsu Dragneel, quatre ans à peine et déjà semait la pagaille autour de lui. Un vrai petit monstre ! Le jeune garçon sautillait et gambadait où bon lui semblait dès qu'il eut appris à marcher. Mais personne ne pouvait résister à sa petite bouille craquante, même pas lui, Zeref. Un vrai petit monstre qui faisait fondre tout leur entourage ! C'était la raison pour laquelle le grand frère n'était pas allé en cours aujourd'hui.
 
Même s'ils étaient frères, ils étaient assez opposés. Natsu avait un tempérament joyeux et énergique, tandis que Zeref était plutôt calme et réfléchi. Mais ils s'aimaient beaucoup. Zeref se souvenait encore de l'émotion et la joie qui l'avait pris lorsque son petit frère était né.
 
Finalement, Natsu s'arrêta près d'un étal où il y avait des petites bricoles. Avant même que le noiraud ait eu le temps de le réprimander pour être parti sans l'attendre, le garçonnet se précipita vers lui et le serra dans ses bras. Il y avait anguille sous roche.
 
- Dis Zeref ? Est-ce que je pourrais avoir un de ces objets qui tournent ?
 
L'adolescent ne put s'empêcher de rire face à tant d'innocence, et il lui adressa un sourire. En tant que grand frère poule, il ne pouvait décidément rien lui refuser. Le petit se retrouva donc rapidement avec un moulin à vent rouge, fasciné par les pâles qui tournaient au gré du vent. Ils passèrent leur après-midi à se promener au milieu des effluves de viande, de pain et de fruits. Les deux garçons se racontaient mutuellement des histoires, des petites anecdotes et il n'était pas étonnant de voir l'un d'entre eux rire.
 
Zeref était détendu comme il ne l'avait jamais été depuis longtemps. Ses cours à l'académie magique Mildian lui prenaient beaucoup de temps, ajouté au fait qu'aucun de ses professeurs ne le comprenaient et essayaient de le convaincre d'arrêter ses recherches sur la vie et la mort. Il risquait de s'attirer les foudres d'Ankhseram, paraît-il. Dans l'ombre du doute, il avait finalement arrêté.
 
Les deux frères se rendirent donc au temple pour prier. C'était sûrement un des bâtiments les plus imposants de la ville avec ses colonnes de marbre, et il y régnait toujours un silence quasi religieux que même Natsu n'osait perturber. Dans la salle des offrandes, ils prièrent, les mains jointes et les yeux fermés. L'aîné formula le v½u que toutes ses journées ressemblent à celle-ci. Glissant un coup d'½il vers son petit frère, il sourit en le voyant aussi concentré. Natsu s'inclina trois fois avant de se redresser. A la sortie, la noiraud se tourna vers le rose :
 
- Alors, qu'est-ce que tu as souhaité ?
- Je ne peux pas te le dire, déclara Natsu, très sérieux, il ne se réalisera pas sinon !
 
Attendri, Zeref lui ébouriffa sa touffe de cheveux roses.
 
- Allez ! Il est tant de rentrer à la maison, Maman doit sûrement nous attendre.
 
Leur maison se trouvait à l'écart de la ville, sur un flanc de la montagne. Ainsi, leur verger prenait bien le soleil.
Lorsqu'ils rentrèrent, ils furent accueillis par une femme aux cheveux roses au visage souriant.
 
- Maman ! s'écria le rose, en se précipitant vers elle,
- As-tu passé une bonne journée, mon petit bonhomme ? demanda-t-elle, en le serrant dans ses bras,
- Oui ! On est allé au marché et au temple, c'était super ! Et regarde ce que m'a acheté, grand-frère ! C'est beau, hein ? finit-il les yeux brillants en lui montrant le moulin à vent
- Oui, Natsu. sourit la mère, que diriez-vous donc d'une tarte ? 
 
Zeref acquiesça en souriant - il allait avoir des crampes aux joues tellement il avait souri aujourd'hui - tandis que Natsu se précipita en courant vers la cuisine. Il ne pouvait pas résister à une part de tarte celui-là ! Ils prirent leurs parts ( deux pour le garçonnet ) et après avoir prévenu leur mère, sortirent dans le verger où poussait olives et raisins. La vue qu'ils avaient sur la ville en contre-bas était époustouflante, et les deux frères s'installèrent à même le sol pour manger, assiette sur les genoux.
 
- Joyeux anniversaire, Natsu !  dit le noiraud une fois sa part terminée.
- Merci ! Il est où mon cadeau ?  dit-il en le cherchant des yeux entre deux bouchées.
 
Celui-là, se dit Zeref en levant les yeux au ciel, lorsqu'il les ramena sur son jeune frère, un sourire malicieux lui ornait le visage.
 
- Et si ton cadeau, c'était ce moulin à vent ?
- Quoi ? C'est tout ? s'exclama le petit garçon, déçu, mais j'ai vu que tu avais caché quelque chose sous ton lit hier, c'était mon cadeau, hein ? reprit-il plein d'espoir
- Tu l'as vu ?
- Tu n'es pas discret, j'ai tout vu ! Mais j'y ai pas touché, promis ! Alors, je peux aller le chercher ? 
- Seulement si tu m'attrapes, petit garnement !
 
Ne se le faisant pas dire une seconde fois, Natsu se leva en vitesse pour aller courser son frère - même s'il n'avait pas beaucoup de chance de le rattraper - à travers les vignes.
 
C'était une belle journée, pensa Zeref en souriant.
 
Ce fut le dernier anniversaire qu'ils fêtèrent ensemble. Zeref ne le sut que bien plus tard.
 
 
 Memories
 
Joyeux anniversaire Shuuu !!! Ça va faire 6 mois qu'on se connaît et je tiens à te dire que tu es une fille géniale et courageuse et que j'aime beaucoup le fait que tu sois toujours honnête avec moi ! Ne te sous-estime pas ! Tu es capable de faire de belles choses ! Et surtout n'écoute pas ce que raconte les autres pour te démoraliser !!!
 
Il est court, simple, plein de répétitions mais j'espère qu'il te plaira tout de même ! Ce n'est pas grand-chose, je t'avoue mais je tenais à te remercier pour ton amitié ! :) Merci pour tout !!!
 
Joyeux anniversaire !!!! Je t'aime très fort !!!!!
 
 
Tags : One-shot, Sans pairing, Joyeux anniversaire Shuu <3, Mes écrits
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#Posté le mercredi 09 décembre 2015 15:38

Modifié le dimanche 17 janvier 2016 08:23

Photograph

Photograph
 

 
La porte se déverrouilla avant de s'ouvrir sur une fine silhouette. Celle-ci rentra à l'intérieur du modeste appartement, puis elle laissa tomber son sac mollement à l'entrée se souciant guère de l'état de ses livres, ce qui n'était pourtant pas dans ses habitudes. Elle se dirigea d'un mouvement mécanique vers sa cuisine pour se servir un bon chocolat chaud.
 
Le temps se rafraîchissait en ce début d'octobre et cette boisson lui ferait le plus grand bien surtout dans l'état dans lequel elle se trouvait. Tandis que le lait chauffait, elle enleva la bandoulière de son appareil photo, passé autour de son cou et son blouson. Elle s'installa sur une des deux chaises de la pièce avant d'entreprendre toujours mécaniquement, de nettoyer l'objectif de son appareil.
 
Il ne s'agissait pas d'un appareil photo numérique, petit et pratique où il fallait cliquer sur un bouton pour prendre une image. Sur celui de la jeune femme, il y avait beaucoup plus de boutons, tous plus complexes les uns que les autres. Il y  avait aussi un gros boîtier et en prime un objectif qui pouvait se rétracter. En somme, un bon vieil appareil où le développement des photos se faisait dans une chambre noire. La jeune femme cassa des carrés de chocolat dans la casserole avant de remuer. La boisson prit alors une délicieuse couleur chocolat et la lycéenne ne put s'empêcher de se sentir pressée de sentir ce savoureux liquide couler dans sa gorge, d'oublier ne serait-ce que pendant un instant.
 
Une fois le breuvage prêt, elle alla dans le séjour et s'assit sur son bon vieux canapé pour siroter sa boisson. La forte saveur sucrée du chocolat la détendit peu à peu et bien trop rapidement à son goût, sa tasse se retrouva vide. Elle sentit sa mélancolie revenir à la charge, avec ses souvenirs qui avaient été mis dans un coin de sa tête le temps de sa dégustation.
 
Elle se traîna jusque dans la cuisine, mit la tasse dans l'évier – elle la laverait plus tard – et elle s'empara de son appareil photo avant de rejoindre son sanctuaire, son antre, sa chambre. Celle-ci était décorée avec goûts, les couleurs rose, orange et blanc dominaient essentiellement et les rideaux beiges vaporeux étaient tirés. Il y avait un lit, une commode, une armoire et une autre porte vers la salle de bain. Mais ce qui ressortait le plus dans cette chambre, c'était un mur sur lequel étaient punaisés des photos. La jeune femme parcourut du regard ces images qu'elle avait toutes prises. Il y avait là des clichés de paysage photographiés dans le cadre de son club, d'autres prises durant des sorties, des évènements, on pouvait par exemple voir le visage souriant d'une jeune collégienne aux longs cheveux bleus accompagnée d'une lycéenne brune qui, elle, faisait un clin d'½il à l'objectif. «  Wendy & Cana – Parc – Septembre 2015 » disait le post-it au- dessus. Elle adorait regarder son mur de photos, c'était son autre remède quand elle se sentait mal hormis le chocolat chaud. Chaque photo était le témoin d'un souvenir, elle immortalisait le moment présent, le rendant ainsi éternel. C'est sûrement ce qui l'avait attirée dans la photographie.
 
La jeune femme se souvint de ses débuts. Elle paraissait tellement gauche avec son appareil, ne sachant pas comment évoluer, prendre ses marques dans le club de passionnés de photos. Puis, au fil du temps, avec l'aide – un peu rude certes – de l'ancien président, Gajeel Redfox, elle s'était améliorée avant de devenir la bonne photographe qu'elle était aujourd'hui. Il y avait sur le mur une photo épique qu'elle avait prise le soir de la fête en l'honneur du départ de Gajeel. Il était parti l'année dernière en avril puisqu'il se destinait plus à la musique et au sport qu'à la photographie au niveau des activités, cela avait bien entendu déçu bien des gens mais le jeune homme avait fait son choix depuis belle lurette. La photo l'affichait avec un air scandalisé tandis qu'une horde de photographes qu'il avait aidé, se jetaient en pleurs sur lui. Cela l'avait fait bien rire, et aujourd'hui encore, elle conservait une bonne relation avec Gajeel. C'était d'ailleurs grâce à lui qu'elle avait rencontré celui qui l'avait mise dans cet état de tristesse dépressive.
 
L'amour est vicieux. Alors même qu'elle regardait ces photos censées lui changer les idées, ses pensées revenaient sans arrêt vers le jeune homme qui possédait la clé de son c½ur : son cerveau faisait tout le temps le lien entre ce qu'elle faisait, ce qu'elle voyait, ce qu'elle écoutait, avec lui. Et aujourd'hui plus que les autres, il envahissait sa tête comme l'herbe folle se propage dans un jardin abandonné.
Tout avait commencé comme dans les romans. Un regard, et elle s'était tout de suite sentie attirée vers lui comme à un aimant. Il était beau, plein de charmes et constamment entouré d'une bande d'amis, donc inaccessible. La jeune femme s'était aussitôt traitée d'idiote, d'écervelée et de tous les noms, et s'était rabâchée le fait qu'il pouvait bien être beau et charismatique, cela ne prouvait pas qu'il ait bon c½ur. Cela devient son mantra pendant un mois. A chaque fois qu'elle le voyait, toute sa concentration s'échappait et elle avait une irrémédiable envie de connaître son nom.
 
Le jour de leur véritable rencontre, il pleuvait. La lycéenne s'en souvenait clairement, c'était avant le départ de Gajeel du club. Ce dernier avait été collé et elle patientait devant la salle, son appareil dans la main. Elle était impatiente de lui montrer ses nouveaux clichés dont elle était plutôt fière. Lorsque la sonnerie retentit, on entendit des bruits de chaises à l'intérieur de la classe et la porte s'ouvrit sur le jeune homme qui l'attirait depuis un mois. Il fut plutôt étonné de la trouver là, à se balancer sur ses pieds. Après tout, il n'y avait plus personne dans l'école à cette heure. L'adolescent se ressaisit et lui demanda :
 
« Qu'est-ce que tu fais là ? Tu attends quelqu'un ?
-         O-Oui, répondit-elle gênée, j'attends Gajeel.
-         Hé Gajeel ! Ta petite-amie t'attend alors grouille-toi ! »
 
La jeune femme fut surprise que sa voix ne soit pas aussi grave qu'elle le pensait mais c'était tant mieux ! Belle voix et amical s'ajoutèrent à la liste des qualités, qu'elle avait dressée dans sa tête. Ainsi, elle ne démentit pas tout de suite la relation entre Gajeel et elle.
 
« Ma petite-amie ? demanda le noiraud en sortant de la salle, les sourcils froncés, je n'ai pas de copine. »
 
Gajeel remarqua alors la photographe puis il esquissa un sourire goguenard à l'attention de celui qui l'avait appelé.
 
«  Elle, c'est une amie, banane. Excuse-le, il peut être vraiment idiot parfois, continua-t-il à l'adresse de la jeune femme »
 
Notre protagoniste sourit à ses paroles et en voyant le dit-idiot prendre un air offusqué. En sentant les chamailleries arriver, elle se dépêcha de dire :
 
«  Pas de soucis, Gajeel !
-         Au fait tu voulais quoi ? demanda le jeune homme,
-         J'ai pris quelques photos tout à l'heure au parc et je voulais ton avis dessus ! dit-elle avec enthousiasme »
 
L'autre adolescent qui était là, avait suivi l'échange sans parler et en entendant les dernières paroles de la jeune femme, voulut voir ses clichés. La lycéenne se sentit gênée et rougit, mais elle accepta.
 
«  Tu es vraiment douée, complimenta-t-il en lui souriant.
-         Pas vraiment, je suis encore débutante, tu sais, affirma-t-elle les joues rouges.
-         Normal, rétorqua Gajeel en même temps que son amie, c'est moi qui l'ait formé !
-         Alors l'élève a dépassé le maître à ce que je vois, lança l'autre jeune homme, moqueur, puis il ajouta, bon, j'y vais ! A plus ! Ravi de t'avoir rencontré ! »
 
Il lui fit un grand sourire avant de s'éloigner. La jeune photographe se sentit fondre et ce fut ainsi que la case «  gentil » fut coché dans sa liste et qu'elle se rendit compte qu'elle était définitivement amoureuse de lui. A chaque fois que la jeune femme sortait dans la cour, elle le cherchait du regard. Une fois qu'elle le voyait, elle lui jetait des regards à la dérobée en s'arrangeant pour ne pas qu'il le remarque. Elle l'aimait vraiment mais avec la peur du rejet au ventre, elle ne trouvait pas le courage de se déclarer. La lycéenne n'avait parlé à personne de ses sentiments, elle ne voulait pas que les gens lui disent ce qu'elle pensait tout bas : c'était un amour à sens unique.
 
La jeune femme eut confirmation de ses craintes lorsqu'elle apprit que celui qu'elle aimait avait une petite-amie. Elle se souvint avoir pleuré toutes les larmes de son corps la nuit venu, recroquevillée dans son lit. Son monde s'écroulait, son c½ur lui faisait irrémédiablement mal. Elle se fit porter malade pour le lendemain, elle n'avait pas la force et l'envie de se lever pour aller affronter ce qui l'attendait dehors, à l'école. Quelques jours passèrent et la lycéenne se morfondait toujours dans son lit. Puis, une amie l'appela pour lui demander de ses nouvelles et face à son inquiétude, la photographe se sentit honteuse face à son comportement et le lendemain, elle décida de se rendre en cours. Elle essayait de l'oublier, de paraître heureuse mais ses efforts furent réduits à néant à chaque fois qu'elle le voyait. L'adolescente le croisait parfois avec ses amis, mais ils ne se parlaient pas beaucoup, se limitant aux salutations. Après tout, elle était juste une connaissance.
 
Un jour, le président du club de photographie était absent pour prendre les photos individuelles des élèves de l'école, donc notre protagoniste et un autre photographe furent chargés de cette tâche. Et finalement, la jeune femme se retrouva avec la photo de celui qui lui avait brisé le c½ur. Elle résista à l'envie de faire une copie de l'image mais lorsque la lycéenne alla développer ses tirages, elle céda. Elle se répéta longuement les jours qui suivirent, qu'elle ne faisait rien de mal, qu'il ne s'agissait que d'une banale photo d'une de ses connaissances seulement. Mais, notre protagoniste ne l'afficha jamais sur son mur de photos, l'image se trouvait dans sa commode depuis 6 mois déjà et elle sortait de sa « cachette » seulement lorsque la jeune femme était triste.
 
Aujourd'hui plus que les autres. Dans la semi-obscurité de sa chambre, elle s'avança vers cette commode, à côté de son lit. Elle l'ouvrit d'un geste tremblotant avant d'en sortir la photo avant de s'asseoir sur son matelas. C'était vraiment dur de le regarder puisqu'il était amoureux de quelqu'un d'autre, de cette fille beaucoup plus joyeuse, plus ouverte et plus souriante que la jeune femme ne l'avait jamais été. La photographe se traita de sadomasochiste, mais c'était plus fort qu'elle. Elle avait besoin de le voir, comme s'il était là, à lui sourire gentiment. Même si c'était à cause de ce jeune homme qu'elle avait les larmes aux yeux en ce moment ; notre protagoniste l'avait aperçu prendre dans ses bras sa petite-amie, bien sûr c'était normal, ils sortaient ensemble, ils s'embrassaient même ! Mais son c½ur s'était fissuré et elle s'était déconnectée de la réalité lorsqu'elles les avaient vus ensemble pour la première fois, plus tôt. Savoir et voir étaient deux choses absolument différentes.
 
Ça ne pouvait plus continuer, elle le savait bien. La lycéenne en avait parlé à sa meilleure amie et celle-ci lui avait dit de ne plus souffrir plus et de brûler cette photo. La photographe le savait parfaitement, et en rassemblant son courage, elle prit un briquet et l'alluma d'un geste qui se voulait sûr. La flamme tremblotante éclaira son visage qui était à présent baigné de larmes. Elle n'y arriverait pas, c'était ce qu'elle avait de lui, elle ne le voyait quasiment plus depuis les vacances et la rentrée. Les paroles de sa meilleure amie lui revinrent en mémoire, approuvé par sa raison. Elle se faisait mal toute seule en regardant cette photo, c'était malsain et cela devait cesser.
 
La flamme toucha la photo et le visage souriant du garçon s'embrasa. La jeune femme regarda le feu se propager, noircir l'image et le garçon qu'elle aimait. Son c½ur n'était que douleur comme s'il brûlait lui aussi avec cette image, un petit cri de pur désespoir s'échappa de ses lèvres. En même temps que cette photo, ce souvenir, ce sourire, elle le laissait partir. Elle se faisait une raison : il ne l'aimerait jamais.
 
«  Adieu Natsu »
 
Lucy se coucha dans son lit et serra sa couette autour d'elle, vain rempart contre la douleur sourde qui l'habitait, secouée de sanglots.
 
 
Photograph
 
2 101 mots de blabla ! C'est le premier one-shot que je finis et que je poste. Je n'ai jamais écrit quelque chose d'aussi sad mais les circonstances y sont pour quelque chose aussi. Les identités de Lucy et Natsu étaient faciles à deviner, n'est-ce pas ?
 
Je remercie Nine d'avoir relu derrière et relever des petites incohérences ! Il se peut aussi qu'il y ait des fautes n'étant pas une génie de l'orthographe. Ayweiss - qui a supporté tous mes points d'exclamations à chaque fois que je passais un cap de nombre de mots - , voilà l'écrit est posté !

Pourquoi "Photograph" ? J'ai été légèrement inspirée par la chanson d'Ed Sheeran pour ceux qui la connaisse, mais aussi par mon expérience personnelle et de mes lectures.

Je voudrais vraiment votre avis dessus puisque c'est la première fois que je me lance dans cette forme-là. En espérant qu'il vous a plu malgré ses nombreux défauts !
Tags : One-shot, Avec pairing, Mes écrits
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#Posté le dimanche 11 octobre 2015 09:00

Modifié le dimanche 17 janvier 2016 08:41

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  • Une goutte de larme figée dans le temps mar. 15 septembre 2015
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